À Los Angeles, le domaine The One bat des records, avec une surface habitable de plus de 9 700 mètres carrés et un prix estimé à 350 millions de dollars. Visite guidée d’une maison qui entre tambour battant sur le marché de l’immobilier.
Il aura fallu près d’une décennie de travail de conception et de développement pour que la maison présentée comme « la plus chère du monde » soit enfin prête pour son gros plan. Située sur une parcelle de 2 hectares dans l'enclave chic de Bel Air à Los Angeles, les intérieurs de la propriété bien nommée The One, de plus de 9 700 mètres carrés habitables, sont restés jusqu’à présent un secret bien gardé.
Entouré de rigoles sur trois côtés de la maison et d’une piste de jogging, le domaine semble flotter au-dessus de la ville. Construite en huit ans et nécessitant plus de 600 travaux, la maison a été conçue par l'architecte Paul McClean, qui a été contacté par Nile Niami, producteur de cinéma et développeur foncier.
Avec ses plafonds de 8 mètres de haut, l'entrée principale de la maison mène à de nombreux espaces communs offrant une vue panoramique à 360 degrés sur l'océan Pacifique, le centre-ville de Los Angeles et les monts San Gabriel. L'entrée compte un point d'eau doté d’une sculpture et un pont. L’utilisation du noir, du blanc et du gris dans toute la maison était une demande de Nile Niami qui voulait une palette neutre pour ne pas faire d’ombre au paysage et aux panoramas.
La maison compte 42 salles de bains, 21 chambres à coucher, une suite principale de 500 m2, un garage pouvant contenir 30 voitures avec deux platines de présentation, un bowling, un spa, un cinéma de 30 places, une « aile philanthropique » (d'une capacité de 200 personnes) pour des galas de bienfaisance, des capsules flottantes surplombant Los Angeles, une plateforme d’observation du ciel de 900 m2 et cinq piscines. Kathryn Rotondi, la fondatrice de KFR Design, a contribué à la décoration des lieux en façonnant des espaces distinctifs qui se fondent les uns aux autres malgré la taille impressionnante de la maison. « Je me suis laissé guider par les éléments “Ouah” de l'hôtellerie », explique la décoratrice qui s'est tournée vers les grandes marques d'hôtels de luxe comme Aman, Bvlgari et Baccarat. La palette de couleurs, les textures douces et l'éclairage de la maison sont de leur côté une ode à la boutique Tom Ford de Rodeo Drive, chère au coeur de Nile Niami et Paul McClean.
La collaboration entre Creative Art Partners et Art Angeles a permis à la propriété de présenter une impressionnante collection d'œuvres d'art, notamment une installation de Stephen Wilson et un panneau noir et argent de Niclas Castello. Une importante collection de meubles sur mesure vient pour sa part de l'éditeur Showroom.
En raison des réglementations récentes de la ville, une maison de cette ampleur ne pourra plus être construite à Los Angeles, ce qui signifie que The One restera véritablement unique en son genre. Le moment est désormais venu de trouver l’acquéreur idéal. Les agences californiennes The Beverly Hills Estates et Compass s'attellent déjà à éplucher leur listing en quête de l’heureux élu.
© texte : ADmagazine
© photo : Douglas Friedman