Zaha Hadid, surnommée "la Reine des courbes" pour ses réalisations hors du temps, contemporaines et futuristes fait partie des architectes les plus emblématiques de sa génération. Elle a pu exprimer sa créativité débordante et sans limite dans le monde entier au travers de différentes constructions contemporaines et qui ne cessent d'interpeller. Le cabinet Zaha Hadid Architects (ZHA) a remporté le concours de conception pour le nouveau complexe sportif international de Hangzhou, en Chine. La nouvelle structure comprendra un stade de football, une arène couverte, un centre aquatique, un parc fluvial et une série de places publiques. Un projet soucieux du développement durable et de la biodiversité, qui prévoit également l'aménagement de zones humides naturelles pour contribuer au drainage des eaux de pluie.                                                                                La ville de Hangzhou, en Chine, abrite le siège de certaines des plus grandes entreprises technologiques chinoises et est l'un des principaux centres de e-commerce au monde. Des conditions qui ont conduit à une forte croissance de la population résidente au cours des dernières années, notamment des professionnels de l'informatique et des entrepreneurs des régions intérieures du pays. Le projet du « Hangzhou International Sports Centre », récemment dévoilé par le cabinet Zaha Hadid Architects, est né dans le but de répondre aux demandes des nouveaux citoyens et à la demande croissante de services supplémentaires ainsi que de lieux de rencontre pour les habitants. Le Hangzhou International Sports Centre comprendra un stade de football, une arène couverte, un centre aquatique, un nouveau parc fluvial et des places publiques avec un accès direct aux lignes de métro de la ville. Il sera construit à l'intérieur du Future Science and Technology Cultural District de Hangzhou et deviendra une référence majeure pour les événements sportifs, concerts et autres activités culturelles. Le stade de football sera la structure la plus grande et pourra accueillir jusqu'à 60 000 supporters. L'arène couverte accueillera jusqu'à 19 000 spectateurs et sera destinée à des évènements sportifs variés, tels que des matchs de basket-ball et de hockey, ainsi que de grands spectacles musicaux et culturels. Enfin, il y aura deux piscines de 50 mètres dans le centre aquatique.                                                                                                                              Vidéo de présentation: https://www.youtube.com/watch?v=18FCzC6iLWU Ces trois structures principales seront reliées entre elles par un podium en couches inspiré des terrasses de culture du thé, typiques des collines entourant Hangzhou, qui contiendra les espaces accessoires et les installations communes aux différentes disciplines sportives ainsi que des bureaux, des boutiques, des restaurants et des cafés donnant sur les cours et terrasses de podium. Le stade participera également à renforcer le rappel au paysage et à la géologie du territoire, grâce à sa façade à lamelles qui lui confère un aspect stratifié et de matière.Le Hangzhou International Sports Centre sera une structure avant-gardiste, construite selon des critères de durabilité, alliant des systèmes technologiques (installation photovoltaïque et système de collecte des eaux de pluie) et des solutions axées sur la biodiversité et sur une approche de préservation de l'environnement local. Le projet prévoit en effet l'aménagement de zones humides le long de la rive du fleuve, où la faune et la flore aquatiques locales contribueront naturellement à la filtration et au drainage des eaux de pluie et des eaux grises.                                                                                                                  Source: floornature.eu

ACTUALITÉ DU GROUPE Notre nouveau magazine, Edition Hiver 2023 est enfin disponible ! Vous pourrez retrouver l’ensemble de nos derniers biens à travers nos différentes agences : Paris, La Rochelle, Île de Ré, Royan,  Biarritz, Hossegor, Arcachon, Pyla, Cap-Ferret et Bordeaux.                                                                   Pour cette 14ème édition, nous avons fait appel au talent de l’artiste dessinateur Clément Dezelus pour réaliser le design de notre couverture avec une illustration géométrique, colorée et minimaliste. On lui a posé quelques questions afin d’en apprendre d’avantage sur cet artiste:   Clément, peux-tu te présenter en quelques mots ? Je m’appelle Clément Dezelus, je suis originaire de Nantes. Je me suis installé à Paris pour poursuivre mes études d’arts appliqués à l’école Dupéré située dans le 3ème arrondissement. Aujourd’hui, je travaille en tant que dessinateur, réalisateur et photographe de mode depuis 6 ans. Grâce à mes multiples casquettes, j’ai eu la chance de collaborer avec de grandes marques internationales, ainsi que des artistes du monde de la musique. Je suis un grand passionné de mode, d’art et de musique. J’aime faire des mises en scène et laisser place à mon imagination à travers les différents projets sur lesquels je suis amené à travailler.   D’où vient ton engouement pour le dessin ? Plus jeune, j’adorais les bandes dessinées, j’avais une obsession pour le dessin et le papier. Dès mon plus jeune âge, pris d’une passion dévorante pour cette discipline et doté d’un talent incontestable selon mon entourage, on me surnommait “Clément le dessinateur”. Dessiner était un moyen de m’exprimer et de m’évader pendant les cours car je savais déjà que le système scolaire ne me convenait pas.  Quelles sont tes principales sources d’inspirations ? Je trouve mon inspiration dans tout ce qui m’entoure. Le cinéma, la mode, Los Angeles où j’ai eu la chance de collaborer avec une artiste mondialement connue. Le monde de la nuit parisienne également, car j’adore le côté artistique qu’on peut découvrir dans les cabarets, les drag-queens, les théâtres, Broadway, etc. Que cherches-tu à exprimer au travers de tes réalisations ? Dans tout ce que je fais, je cherche à exprimer de l’authenticité et de la sincérité. Mon but est de toujours faire passer un message à travers mes différents projets, que ce soit dans le dessin, dans la réalisation de films ou la photographie. Préfères-tu travailler sur les petits ou les grands formats ? J’aime beaucoup travailler sur les grands formats car j’ai l’impression de “plonger” dans la toile. Que t’inspire la marque Ateliers, Lofts et Associés ? C’est une belle rencontre avec Olivier Thonon, le directeur de l’agence, qui m’a fait découvrir cette marque. C’est assez rare qu’une agence immobilière puisse donner l’opportunité à des artistes comme moi de partager et faire découvrir mon univers et mon travail. L’initiative d’Olivier est à l’image d’Ateliers, Lofts & Associés… unique. Merci !                                                      

L'architecture du 21ème siècle en France a été marquée par une tendance vers des designs plus modernes et plus respectueux de l'environnement, ainsi que par l'utilisation accrue de technologies avancées dans la conception et la construction d'édifices. Les architectes français se sont concentrés sur la création d'espaces intérieurs lumineux et ouverts, ainsi que sur l'intégration de la nature dans les designs de bâtiments. De nombreux projets notables ont vu le jour au cours de cette période, tels que la tour Triangle à Paris, qui a été conçue par Jean Nouvel et qui se caractérise par sa forme distinctive et sa façade en verre. Le Musée du Louvre-Lens, conçu par l'architecte japonais Sanaa, a également été inauguré à cette époque et se distingue par son design minimaliste et épuré. D'autres bâtiments importants de ce siècle incluent la Cité de la musique à Paris, conçue par l'architecte Christian de Portzamparc, ainsi que la tour First à La Défense, qui a été conçue par Jean Nouvel et qui est considérée comme un exemple de design écologique moderne. En général, l'architecture du 21ème siècle en France continue de se développer et d'évoluer, avec une attention accrue portée aux questions environnementales et à la durabilité. Les architectes français sont également de plus en plus ouverts à des collaborations internationales, ce qui permet de fusionner différentes perspectives et de stimuler l'innovation dans le domaine de l'architecture.

Peter Zumthor ouvre le bal avec sa création Thermes de Vals. C’est un véritable lieu de pèlerinage pour les architectes du monde entier. En 1996, Peter Zumthor achève les Thermes de Vals dans son canton natal des Grisons, en Suisse. Un bâtiment, considéré comme son plus grand chef-d’œuvre, qui façonnera la renommée internationale de cet architecte, récompensé d’un prix Pritzker en 2009. Si ce complexe hôtelier et thermal est devenu mythique, c’est parce qu’il conjugue une implantation et une architecture exceptionnelles, doublées d’une atmosphère unique. Encastré dans la topographie, l’ensemble est entièrement vêtu de gneiss, roche métamorphique locale à la texture très rugueuse que l’on retrouve également à l’intérieur.                                                                                                           Zaha Hadid et son Messner Mountain Museum Corones.  Zaha Hadid a construit sa célébrité en imaginant des formes audacieuses et futuristes déployées à travers la planète, avec des bâtiments qui ne laissent jamais indifférents. Perché à 2 275 m d’altitude, le Messner Mountain Museum, sur le Plan de Corones, au sommet des Dolomites, en Italie, n’échappe pas à la règle. Prix Pritzker 2004, l’architecte irako-britannique a convoqué le béton, son matériau de prédilection, pour concevoir ce bâtiment qui semble ne faire qu'un avec la montagne. Une architecture impressionnante, mais qui ne cherche pas à dompter la nature, préférant, au contraire, s’effacer avec déférence pour lui laisser le premier rôle. Le MMM Corones fait partie des six musées fondés par Reinhold Messner, 77 ans, le premier homme à avoir escaladé l’Everest sans oxygène. Le lieu rend hommage à l’histoire de l’alpinisme traditionnel et offre une plate-forme d’observation exceptionnelle sur le Sud-Tyrol.                                                                                                   Hervé Dessimoz, le futuriste Refuge du Goûter. Très engagé en faveur du développement durable, Hervé Dessimoz (Groupe H) a transposé ses convictions en altitude, à 3 835 m précisément, où il a conçu le refuge du Goûter, en Haute-Savoie. C’est la dernière halte de la voie classique – la plus empruntée – qui mène au sommet du mont Blanc. Le bâtiment fut un triple défi architectural, technique et écologique. Surplombant le vide, sa forme ovoïde n’est pas une fantaisie de l’architecte suisse. Elle permet de s’adapter au mieux à cet environnement naturel très exposé, où les vents peuvent atteindre 300 km/h et les températures peuvent chuter à 0 °C. Sur 4 niveaux, il se compose d’une structure en bois issu des Alpes françaises, entièrement habillée d’Inox. La part belle est faite aux énergies renouvelables (solaire, photovoltaïque et biomasse), doublées de technologies innovantes, dans une quête de la meilleure autonomie possible. Le refuge du Goûter offre une capacité d’accueil de 120 places et les commodités nécessaires pour une étape salutaire, avant d’achever l’ascension du plus célèbre des sommets européens.                                                                                                           A8000, Le chalet Cube. Il semble tombé du ciel. C’est en effet une architecture peu commune qu’A8000 propose  à l’occasion d’un concours international invitant les concepteurs à imaginer le chalet de demain. Pour ce projet situé dans la région des Hautes Tatras, entre la Slovaquie et la Pologne, les architectes tchèques ont puisé leur inspiration dans l’image d’un bloc de glace isolé par la fonte des glaciers. Défiant les lois de la gravité, le chalet Cube repose sur l’une de ses arêtes. Les autres se confondent avec celles des montagnes, ce qui confère une certaine abstraction à la construction. Ce bâtiment à l’architecture futuriste détonne, mais est également vertueux. Construit en bois, il est autonome grâce aux panneaux solaires qui le recouvrent, en alternance avec les panneaux tantôt vitrés, tantôt métalliques.                                                                                                        Johann Obermoser, direction le Ice Q Restaurant. Dîner à plus de 3 000 m d’altitude, c’est ce que propose le restaurant ICE Q conçu par Johann Obermoser. Exit les établissements d’altitude à la décoration désuète, place au design, même au sommet de la montagne, à Sölden, dans la vallée de l’Ötztal, dans le Tyrol autrichien. À la clé, un panorama à 360 degrés, qui promet une expérience gastronomique unique. Accessible par la télécabine Gaislachkoglbahn, l’Ice Q prend place dans un bâtiment contemporain alliant une structure en acier et une enveloppe de verre reflétant le paysage environnant.                                                                                                          Reiulf Ramstad, Split View Mountain Lodge. À Geilo, en Norvège, une famille a demandé à Reiulf Ramstad de concevoir une résidence secondaire à la montagne, pour y passer ses vacances et ses week-ends. Bien que disposant d’un budget confortable, elle a souhaité autre chose qu’un luxueux chalet traditionnel. L’architecte norvégien, coutumier des terrains en pleine nature, a cherché à donner du sens au magnifique paysage de la vallée de Hallingdal. Elle se scinde en trois volumes distincts, dispositif qui façonne sa géométrie surprenante.                                                                                             Network of Architecture, Ötzi Peak. C’est une expérience peu commune que l’agence Noa propose à 3 251 m d’altitude, dans le Tyrol italien. Ötzi Peak est une plate-forme d’observation réalisée en acier, afin de résister aux intempéries et aux conditions extrêmes auxquelles est soumis ce site. Elle prend place au-dessus du glacier du val Senales, un lieu chargé d’histoire, puisque la momie congelée d’un homme préhistorique, Ötzi, mort 4 millénaires plus tôt, y fut retrouvée dans les années 90. L’ascension s’effectue par une passerelle et des escaliers qui mènent vers cette construction élégante, dont la conception a été pensée par les architectes de Bolzano de façon à minimiser son impact sur l’environnement.                                                                                                Nicolás del Rio et Max Núñez, Chalet C7. Au Chili, le chalet C7 fait partie de ces rares maisons contemporaines construites en montagne, où l’architecture traditionnelle reste souvent la norme. Dans la cordillère des Andes, le bâtiment apprivoise une topographie rocheuse et escarpée, faisant face à la Laguna del Inca. Nicolás del Rio et Max Núñez ont délaissé les codes de l’architecture montagnarde au profit d’une écriture très contemporaine, où les grandes baies vitrées côtoient les vastes espaces libres et ouverts. Organisé sur deux niveaux, le chalet est niché dans la pente de manière à préserver au maximum le somptueux paysage dans lequel il s’installe.  Source: thegoodlife.fr